Mon Boro, d’ inspiration japonaise
En japonais, le mot « boro » signifie guenille. Les populations pauvres, les paysans, récupéraient les vêtements abîmés. Après avoir superposer des pièces de tissus, ils rapiéçaient en utilisant un point droit avant, appelé Sashiko. Ce travail permettait de renforcer le vêtement, par nécessité économique et utilitaire.
Cette technique de rapiéçage s’apparente au patchwork, à ceci prés que ce dernier offre des pièces de textiles de même forme et taille, et que le Boro suppose une superposition de textiles usagés. Au fur et à mesure des réparations, le tissu initial disparaît et devient un assemblage de tissus surpiqué.
En s’inspirant de cette technique, on peut s’amuser à créer des tas de nouvelles pièces de tissus.
Pour le Boro, telle qu’il se pratique en général, on utilise des textiles de coton, lin, de couleurs indigo et différents bleus.
Ma pratique, une application personnelle du boro !
Je m’inspire largement de cette technique traditionnelle japonaise pour mes créations .
Mais je n’utilise pas que des bleus,, je m’amuse à positionner sur un même support des chutes de tissus de coloris et motifs très différents.
Pas besoin de matériel hors de prix…. une aiguille, des chutes de tissus, des fils de coton, de la créativité.
Des résultats variés et uniques !
Que je transforme ensuite, le plus souvent, en sacs, mais aussi en coussins ou en portefeuilles.