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Année 2020 conguguée au « Covid 19 »

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L’année 2020 sera essentiellement marquée par ce Coronavirus.

Je n’ai aucune légitimité à vous parler de l’impact sanitaire, social et économique de cette Covid 19 sur notre monde. Alors, je vais évoquer ce qui me touche directement.

Je vous rappelle que ma petite entreprise existe administrativement depuis janvier 2019. Parce que, parfois, même bien réfléchi, le temps de lancement est plus long que celui prévu, ma première vente n’a eu lieu qu’en avril 2019.

L’année 2019 a été marquée de différents événements très encourageants. Retour sur 2019 et bienvenue 2020

Alors dès février 2020, j’étais très excitée de contracter différents salons et marchés de créateurs. Mon agenda s’est vite rempli jusqu’en juillet.

Covid 19 et premier confinement. Annulation et report d’événements pour les mois de mars, avril, mai et même juin.

De nature optimiste, j’ai relativisé et me suis préparée pour la rentrée de septembre et les 4 mois qui nous séparent de 2021. Certains salons du printemps ont été reporté à la rentrée, d’autres étaient prévus et d’autres encore, captés pour la fin d’année.

BIM BAM BOUM !

Finie la perspective de pouvoir vous rencontrer, de discuter avec vous de mon travail, de vous proposer des articles de qualité, de faire de vous des clients heureux à l’idée de vous offrir et offrir des modèles uniques et éco-responsables.

Dire adieu à l’idée que cette année sera la vraie année de lancement de mon activité. Finie l’idée que mes charges d’entreprises seraient compensées par les ventes. Finie la perspective de percevoir vers la fin de l’année, un petit salaire.

MAIS, ma déconvenue n’est rien face à tous ces commerces de proximité, à tous mes « collègues » artisans et créateurs, à tous ceux qui perdent leur travail.

BON ALLEZ, gageons que 2021 sera l’année où l’on pourra dire « BYE BYE COVID 19 » et que « Aiguilles et bricoleries » vivra !

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Le prix du fait main

Le prix du fait main

Les artisans et créateurs sont félicités et reconnus pour la qualité et la beauté de leurs travaux. Mais, il faut être honnête, le prix du fait main est souvent critiqué.

Aussi, je vais rappeler quelques évidences sur le prix du fait main. Et pour être le plus claire possible, je vais parler de ma propre expérience.

Un temps de travail qui ne se mesure pas

Le principe du Upcycling suppose, en amont même de l’idée d’un produit, la recherche de matières qui sont susceptibles d’être travaillées. Parfois, ce sont les brocantes et vide-greniers qui sont sources de trouvailles, d’autres fois ce sont les boutiques Emmaüs et aussi, l’entourage (qui débarrasse placards et caves). Ces temps de recherches et de tris, font partie intégrantes de l’objet en devenir. Et c’est même, un vrai plaisir. J’aime à débusquer  de jolies matières, des objets et des bidules… Cette recherche peut s’apparenter à de la promenade, mais elle est pour moi, un indispensable préalable à toute création.

https://aiguillesetbricoleries.com/index.php/2019/02/24/au-plaisir-de-chiner/

L’Upcycling induit aussi beaucoup de traitements de la matière ou objet : nettoyage, démontage, réparation…

De l’idée à la finalisation du produit, il y a du temps à réfléchir la prochaine création et du temps à la conception. Et ce temps là, n’est jamais le même. Tout dépend des difficultés rencontrées, des matières plus ou moins difficiles à travailler…

Du temps, encore, pour faire les photos, les retoucher, les « poster » sur les réseaux sociaux et/ou sur la boutique en ligne.

Le coût des matières

Même dans le Upcycling, les matières ont un coût. Celui des matières chinées et des matières achetées neuves. Dans mon cas, je ne parviens pas toujours à trouver « l’huisserie » nécessaire pour un sac. Je suis donc dans l’obligation d’acheter, par exemple, une fermeture éclaire, de la sangle pour les anses, des fermoirs…

Quant on est, artisan ou créateur, on ne peut pas acheter nos matières premières en gros. Moi, j’achète en petite quantité pour des raisons de place de stockage et de trésorerie.

Le prix de la pièce unique

La pièce unique a toujours un coût supérieur à un produit qui serait fabriqué en série. Pour ma part, c’est la matière qui me guide dans la création. Aussi, en fonction de la pièce de tissu (par exemple) le patron d’un sac devra être revu (mesures, marges, espaces des poches, etc…).

C’est vrai, je reproduis parfois certains modèles. Mais ils ont rarement, les mêmes mesures et, sauf à deux ou trois exceptions, jamais le même tissu. C’est ce qui fait rajouter de la valeur à un produit, il est unique !

Le coût des nombreuses charges

Je ne vais pas énoncer la liste bien longue des charges que je dois supporter comme créatrice. Sachez par exemple, que les frais de gestion de banque sont bien supérieurs pour un compte professionnel (sans compter, les frais de commission à chaque achat ou vente).

S’ajoutent les frais de locaux, du comptable, la publicité, les impôts, etc….

Et le salaire !

Tout travail mérite salaire ! Alors, une partie du prix de l’attrape-rêves qui ornera le mur du salon, contribue à verser un salaire mensuel. Un salaire modeste… qui ne dépasse pas le SMIC !

Était-ce utile de rappeler tout cela ? Je continuerai sûrement à entendre « c’est beau ce que vous faites, mais c’est cher! »

Je vais conclure, en rappelant que vos achats contribuent à l’éco-responsabilité, à s’opposer à l’uniformisation des modes, à affirmer qui vous êtes. Alors, je vous dis bravo et merci ! Et ça, c’est gratuit !

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Le boro-sashiko

boro bleu

Mon Boro, d’ inspiration japonaise

En japonais, le mot « boro » signifie guenille. Les populations pauvres, les paysans, récupéraient les vêtements abîmés. Après avoir superposer des pièces de tissus, ils rapiéçaient en utilisant un point droit avant, appelé Sashiko. Ce travail permettait de renforcer le vêtement, par nécessité économique et utilitaire.

Cette technique de rapiéçage s’apparente au patchwork, à ceci prés que ce dernier offre des pièces de textiles de même forme et taille, et que le Boro suppose une superposition de textiles usagés. Au fur et à mesure des réparations, le tissu initial disparaît et devient un assemblage de tissus surpiqué.

En s’inspirant de cette technique, on peut s’amuser à créer des tas de nouvelles pièces de tissus.

Pour le Boro, telle qu’il se pratique en général, on utilise des textiles de coton, lin, de couleurs indigo et différents bleus.

Ma pratique, une application personnelle du boro !

Je m’inspire largement de cette technique traditionnelle japonaise pour mes créations .

Mais je n’utilise pas  que des bleus,, je m’amuse à positionner sur un même support des chutes de tissus de coloris et motifs très différents.

Pas besoin de matériel hors de prix…. une aiguille, des chutes de tissus, des fils de coton, de la créativité.

 

Des résultats variés et uniques ! 

Que je transforme ensuite, le plus souvent, en sacs, mais aussi en coussins ou en portefeuilles.

 

portefeuille boro

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Eponge zéro déchet

Eponge Tawashi

éponge tawashi

L’éponge Tawashi fait partie de la famille des « Zéro déchets ».

Je propose de vous présenter la méthode qui consiste à utiliser le matériel que l’on trouve à la maison.

Elle est simple à fabriquer : une bonne activité pour les enfants et ainsi les sensibiliser à l’éco-responsabilité.

Matériel

  1.  Une boîte ou un plat carré, 
  2. Pinces à linge (24)
  3. Des chaussettes usagées
  4. Une paire de ciseaux

Installer les pinces sur les quatre côtés du plat ou de la boîte.

Découper les chaussettes en lanières de 2 cm de large environ.

 

Procéder au tissage :

  • Placer les premières bandelettes verticalement,
  • puis tisser, horizontalement, en faisant passer la bandelette alternativement, dessus/dessous les bandelettes verticales.

Puis, prenez une 1ère bouclette (quand vous avez retiré la pince à linge) que vous passez dans la bouclette suivante.

Faites ainsi, jusqu’à ce que vous ayez fait tout le tour.

Lorsqu’il ne reste que la dernière boucle, vous faites un noeud .

Fabriquer autant d’éponges que vous voulez, en fonction de leur utilisation ou de vos pièces d’eau. 

Pour l’entretien, il suffit de les laver en machine à laver avec vos serviettes et torchons.

AMUSEZ-VOUS BIEN !

Il existe d’autres techniques pour fabriquer ces éponges.  Vous les trouverez facilement sur internet. 

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Vous dites « Upcycling »????

Qu’est-ce que le « Upcycling »?

Avant toute chose, il faut savoir que « upcycling » se traduit en français par « surcyclage ». C’est en quelque sorte, l’art de donner une nouvelle vie à des matières en les sublimant.

Transformer des palettes de bois en salon de jardin ou fabriquer des bijoux à partir de chambre à air, sont de bons exemples.

De plus, il faut comprendre que l’Upcycling se différencie du recyclage qui est une transformation chimique des matériaux (exemple : le papier usagé est déstructuré et traité pour devenir un papier utilisable.

Une pratique à la porte de tous

Songez aux objets inutilisés qui remplissent placards, débarras et caves !

Prenez la boîte en plastique rectangulaire qui n’est plus utilisée parce que son couvercle a disparu : customisée, elle peut devenir vide-poches ou permettra de ranger les feutres et crayons de couleur des enfants ou encore pions de jeux et  les cartes à jouer, ….

De la couture facile pour mes premiers pas :

Une de mes toutes premières expériences du Upcycling, c’était dans la réalisation d’un dessus-de-lit pour ma fille ainée.  Mes placards regorgeaient de jupes ou robes trop petites ou de chemisiers usés/déchirés mais dont je n’arrivais pas à me séparer parce que les matières étaient belles. Alors,  j’ai découpé le plus possible de carrés, dans chaque vêtement.

Puis, après les avoir organisés harmonieusement, cousus entre eux, j’ai ajouté un molleton pour apporter une épaisseur.

Alors, contente de ce premier résultat, j’ai continué à utiliser des textiles de seconde main pour créer les coussins du salon, des poupées de chiffon, etc…

Puis, mon goût pour les autres travaux d’aiguilles (tricot, crochet, broderie) et le bricolage, m’ont conduit vers d’autres pratiques.

A vous de jouer…

Si vous êtes en panne de créativité, n’hésitez pas à vous connecter sur Pinterest : vous y trouverez des Do It Yourself très variés. https://www.pinterest.fr/

Alors, petit à petit, laissez-vous tenter par cette pratique ….

Par ailleurs, vous avez besoin de conseils ou d’informations, vous pouvez m’envoyer un mail, j’y répondrais bien volontiers.https://aiguillesetbricoleries.com/index.php/contactez-moi/

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Au plaisir de chiner

plaisir chiner upcycling

Pourquoi enrichir les balades dominicales avec vide-greniers, brocante et autres bric-à-bric ?

Les « pro » de la chine le savent. Pour être certain de faire la meilleure trouvaille, il faut s’y rendre tôt ! Mais « faire un tour sur une brocante », cela peut se faire à tout moment de la journée.

Voici, quatre bonnes raisons d’essayer :

  1. C’est d’abord,un bon moyen de renouer avec le plaisir de découvrir. Découvrir ou redécouvrir des objets anciens ou plus récents.
  2. Puis, c’est un vecteur pour faire des économies : on acquiert vaisselles, outils, vêtements, livres, jouets à coûts réduits.
  3. Ensuite, c’est la possibilité de ne pas céder à la société de consommation. De plus, en achetant de l’occasion, de l’ancien, du « vintage », chacun peut exprimer ses goûts loin des standards de la mode et des fameuses tendances .
  4. Et pour conclure, c’est un geste écoresponsable.

Et puis, tous s’y retrouvent, vendeurs et acheteurs. Les uns vident placards, armoires et caves pour permettre aux chineurs de dégoter l’objet dont ils ont besoin ( ou pas ! ). Les autres seront satisfaits par l’idée d’avoir fait une bonne affaire et de posséder quelque chose qu’on aurait pas pu s’offrir autrement.

Par ailleurs, pour tout ceux qui aiment bricoler, c’est le lieu idéal pour trouver matières pour créer. Pour ma part, ce sont sur les brocantes que je déniche de vieux cadres , de petits meubles au charme désuet et parfois même, pelotes de laine, textiles (vêtements ou chutes de tissus) que j’utilise pour mes bricoleries.

Il n’est pas superflu d’évoquer un autre aspect : celui de notre planète qui y trouve son compte !

Alors, pourquoi ne pas en profiter pour joindre utile et agréable !

Afin que vous trouviez les dates et les lieux sur internet. Voici quelques liens : https://vide-greniers.org ; https://brocabrac.fr https://calendrier-des-brocantes.com

Il y aussi de nombreuses ressourceries et recycleries sur tout le territoire français. Voici un lien : http://www.ressourcerie.fr/decouvrir-les-ressourceries/nous-trouver/ ; https://www.place-nette-humanitaire.com/

Par ailleurs, il faut pas oublier de mettre dans votre carnet d’adresses, les communautés d’Emmaüs. Les boutiques regorgent d’objets qui n’attendaient que vous.

Allez hop ! Dès maintenant, mettre dans les agendas quelques heures de chine à faire !

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LINGETTES DÉMAQUILLANTES

lingettes

FABRIQUER SES LINGETTES FACILEMENT

Niveau : POUR TOUS

Pourquoi ne pas troquer vos cotons démaquillants jetables ?

Voici quelques arguments :

  1. Parce que les cotons sont loin d’être bons pour l’environnement. De la production de coton qui utilise des pesticides, du chlore à la fabrication pour rendre le coton bien blanc ;
  2. Afin de limiter les déchets ;
  3. Parce que ceux que vous allez fabriquer seront forcément plus esthétiques ! Vous pourrez en être fière !

Quelles matières choisir ?

1°) Si votre peau n’est pas fragile, vous pouvez utiliser un tissu éponge classique. Penser à laver votre coupon acheté avant de commencer.

2°) Pour que les peaux fragiles ne souffrent pas, le tissu doit être doux. Il est donc préférable d’acheter du tissu micro éponge de tencel ou de bambou. Penser à laver votre coupon acheté avant de commencer.

COMMENT LES FABRIQUER ?

1ère étape : Dans le tissu choisi, tracer des carrés de 10 cm de côté.

2ème étape : Découper les carrés. Si vous le souhaitez, arrondir légèrement les coins.

3ème étape :  Broder les côtés de chaque côté.

* Soit avec une machine à coudre, au point de surjet.

* Soit en brodant au point de grébiche. Il faut relativement peu de fils de broderie. Vous pouvez en récupérer auprès de vos proches ou les chiner.

Afin que chaque personne possède ses lingettes, vous pouvez utilisez un fil de couleur différente pour chacun.

  • Tout d’abord, piquer le tissu du dessous vers le dessus au point n°1
  • Puis, piquer l’aiguille vers la droite au point n°2 et faire ressortir l’aiguille par-dessus le fil maintenu en point n°3. Tirer.
  • Jusqu’à ce que le tour entier soit fait, recommencer à écart régulier

ENTRETIEN DE VOS LINGETTES EN TISSU :
Parce que certains produits, comme le maquillage, sont gras et colorés, vos carrés peuvent se trouvaient tâcher après le lavage. Alors, pour éviter cela, avant lavage, humidifier le carré, frotter du savon de Marseille dessus et laisser sécher. Puis mettre en machine de 30° à 60°. Vos carrés seront bien propres et sans tâches.

POUR CONTINUER DANS LE CHANGEMENT : Pour continuer dans cette démarche écoresponsable, vous pouvez utilisez la même technique en ajustant les dimensions de vos carrés pour fabriquer des « essuies-tout« . Pour se faire, couper des carrés de 25 à 30 cm. Afin de fabriquer vos essuies-tout, inutile d’acheter du tissu éponge. C’est ainsi que vous vous lancerez dans le « Upcycling » : en utilisant vos serviettes de toilette devenues trop rêches. Elles feront très bien l’affaire.

Je réponds à vos questions : Contactez-moi !